La Côte d’Ivoire ferme ses frontières aux vieux véhicules
Le décret limitant l’âge des véhicules importés en Côte d’Ivoire a été adopté par le gouvernement ivoirien en décembre 2017. Il entrera en vigueur le 1er juillet a annoncé Amadou Koné, le ministre ivoirien des transports.
La Côte d’Ivoire veut fermer ses frontières aux vieux véhicules et selon le gouvernement ivoirien, cette mesure vise à interdire la circulation d’engins polluants et vieillissants qui occasionnent des accidents de la circulation.
Ainsi, à partir du 1er juillet, l’âge limite des véhicules automobiles d’occasion importés, affectés au transport public de personnes ou de marchandises, est fixé à cinq ans pour les taxis, sept ans pour les minicars de 09 à 34 places, sept ans pour les camionnettes jusqu’à 5 tonnes, dix ans pour les cars de plus de 34 places, dix ans pour les camions de 05 à 10 tonnes, dix ans pour les camions de plus de 10 tonnes.
Pour les véhicules de tourisme d’occasion importés, l’âge limite est fixé à cinq ans à compter de la date de leur première mise en circulation à l’étranger.
« Sur la limitation d’âge des véhicules, nous avons mis en place un comité paritaire et le comité a demandé au gouvernement de faire une prorogation de 3 mois au moins. Nous avons accepté la prorogation. Ce qui ramène à ce stade à une application du décret à partir du 1er juillet prochain », a déclaré Amadou Koné, le ministre ivoirien des transports.
Le comité paritaire chargé du suivi sera mis en place dans un an. Le parc automobile de la Côte d’Ivoire compte environ 500.000 véhicules dont seulement 70.000 font correctement le contrôle technique. Cette mesure est donc salutaire aussi bien au niveau de la sécurité routière mais également dans la politique nationale de lutte contre le réchauffement climatique (réduire les émissions de gaz à effet de serre).
« On est unanime sur le bien-fondé de cette opération. Le gouvernement m’a demandé de travailler dans la mise en œuvre de cette décision avec tout le monde. Donc nous sommes en train de travailler avec les uns et les autres », précise le ministre des transports.
Raïssa Yao