5ème bougie du retour de la Fondation Friedrich Naumann en Côte d’Ivoire
La Fondation Friedrich-Naumann (FNF) pour la liberté a célébré ce 03 mars le 5ème anniversaire de son retour à Abidjan. Une occasion pour Jules Maaten, le directeur Afrique sub-saharienne de la Fondation de revenir sur le travail de l’organisation à travers le monde.
La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté ou Friedrich-Naumann-Stiftung est une fondation politique allemande. Fondé en 1958 par Theodor Heuss, le premier président de la République Fédérale d’Allemagne, elle promeut « la liberté individuelle et le libéralisme basé sur le respect et la promotion des droits de l’homme » tient à préciser d’entrée de jeu Jules Maaten, le directeur Afrique sub-saharienne de la Fondation Friedrich-Naumann. La fondation intervient dans une soixantaine de pays dans le monde et l’Afrique n’est pas en reste.
Sur le continent, la Fondation Friedrich Naumann (FNF) pour la liberté accompagne plusieurs initiatives via des programmes qui répondent aux besoins des pays où elle s’installe. Ainsi, la FNF conduit des programmes sur les libertés individuelles, le libéralisme économique, les droits de l’homme et la promotion de la bonne gouvernance. Jules Maaten qualifie l’action de la Fondation Friedrich Naumann (FNF) pour la liberté en Afrique « de très important et encourageant » avec un engagement des partenaires pays. En effet, d’importants défis restent à relever en Afrique notamment dans les domaines de la gouvernance, de la lutte contre la corruption, la formation politique et la promotion des jeunes. La fondation accentue donc son action dans ces domaines prioritaires mais également sur des questions d’actualité comme l’immigration irrégulière.
« C’est une question qui mérite un dialogue entre l’Europe et l’Afrique. Et pour la Fondation Friedrich Naumann, notre objectif n’est pas de décourager la migration mais plutôt de s’attaquer à la manière dont elle faite maintenant (immigration irrégulière). La migration – notamment pour les questions économiques – peut mieux s’organiser mais comme je l’ai dit cela passe par un dialogue entre l’Afrique et l’Europe » indique Jules Maaten.
Et sur la question de l’immigration irrégulière, la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté se félicite de sa coopération avec le Gouvernement Ivoirien via le Ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur.
2012 – 2017 : une action bénéfique aux acteurs
Présente en Côte d’Ivoire dans les années 80, la Fondation après avoir fermé ses bureaux en raison de l’instabilité politique des années 2000, signe son retour en Côte d’Ivoire en 2012. Ces 5 dernières années, la Fondation Friedrich Naumann en Côte d’Ivoire, organise diverses activités liées à ses programmes dans des domaines spécifiques. Les droits de l’homme, le dialogue politique, la réforme constitutionnelle, la formation politique et la promotion de la jeunesse font constamment la une des Jeudis Libéraux et de la Semaine des droits de l’homme.
Certains séminaires de formation sont dédiés à des acteurs ciblés comme les partis politiques, les organisations de jeunesse, les médias et la société civile. À cela s’ajoute le programme lié au MAEP (mécanisme d’évaluation par les pairs) sans oublier la caravane de sensibilisation sur les dangers de l’immigration irrégulière en partenariat avec la Direction générale des ivoiriens de l’extérieur.
« La Direction est très contente de ce partenariat et la Côte d’Ivoire est un pays avec lequel nous voulons coopérer. C’est un pays très agréable pour nous et nous sommes heureux d’être ici. Nous allons continuer notre action dans ce pays car il y a beaucoup de défis à relever » souligne Jules Maaten.
De façon plus spécifique, la Fondation Friedrich Naumann met également un accent particulier sur certaines problématiques qui font l’actualité politique ou sociale de la Côte d’Ivoire. C’est le cas du foncier rural qui est désormais au cœur des priorités de la fondation grâce à un projet conduit avec et pour les populations locales.
Pour l’année 2017, la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté entend approfondir son action sur les questions liées au développement des compétences et à l’autonomisation des jeunes, le plaidoyer en faveur des politiques libérales sans oublier l’axe des droits de l’homme et l’amélioration de la gouvernance.
SUY Kahofi