Afrterwork numérique de l’ANSUT : les tics pour une meilleure économie africaine
L’agence nationale du service universel des télécommunications –tic (ANSUT) a organisé le 20 juillet 2018, à son siège, la deuxième édition de l’ANSUT afterwork numérique autour du thème « impact de l’innovation numérique sur les défis majeurs des économies africaines ».
Comment les nouvelles technologies de l’information (tic) pourraient contribuer à l’essor des entreprises dans les pays africains ? Une problématique décortiquée par 4 experts du milieu du numérique ivoirien.
« Aujourd’hui les jeunes pensent projet. On peut parler de maturité de l’écosystème numérique » telle est la vision de Karym Sy fondateur de Jokkolabs.
L’Afrique est le continent de l’avenir mais sa croissance ne génère pas assez de revenus. Selon le FMI cette croissance atteindra 3,4% en Afrique subsaharienne en 2018, et certainement 3,7% en 2019. Alors que la jeunesse africaine constitue une frange importante de sa population celle-ci est confrontée au chômage. Les nouvelles technologies pourraient être une solution à leur insertion mais comment cela peut se faire.
Raissa Banhoro, analyste programmeur, initiatrice de l’application d’alphabétisation Lucie « nous avons beaucoup d’entrepreneurs en Afrique mais après 5 ans nous n’entendons pas parler d’eux. Ces petites start-ups ont besoin de financement, de clients mais surtout d’accompagnements » et d’ajouter que le fort taux « d’analphabétisme n’est pas un frein au développement du numérique » sur le continent.
Pour Abib Bamba directeur de la transformation du digital et des medias Orange-CI « l’Afrique a besoin d’un accélérateur pour sauter des étapes » dans tous les secteurs d’activités.
Quant à Soro Euloge Kipea, DG de l’ANSUT, il explique que « Dans les années avenirs l’on ne parlera plus de stratégie du numérique mais plutôt de stratégie dans le numérique » raison pour laquelle la structure qu’il dirige travaille avec les entreprises du secteur pour que l’industrie du numérique deviennent une industrie forte dont l’impact ne sera plus à démontrer. Pour ce faire l’ANSUT, en qualité d’entité chargée de vulgariser les TIC en Côte d’Ivoire désire faire de l’Etat ivoirien un utilisateur, un modèle des innovations pour un meilleur positionnement de l’utilisation des TIC chez les populations.
Des trophées ont été décernés au cours de cette cérémonie aux pénalistes. Rendez-vous est donc pris pour la troisième édition de l’ANSUT after numérique.
Raïssa Yao