APV FLEGT : les parties prenantes formées aux techniques de négociation
Les parties prenantes du processus APV FLEGT en Côte d’Ivoire sont formées aux techniques de négociation, de représentation et de communication afin de mener avec efficacité les négociations en cours avec l’Union Européenne. Cet accord permettra de promouvoir la légalité dans le secteur bois en vue de la gestion durable des forêts.
Outiller la société civile, la chefferie traditionnelle, le secteur privé et l’administration à une meilleure participation au processus de négociation de l’Accord de partenariat volontaire sur l’Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux (APV FLEGT). C’est l’objectif de l’atelier de renforcement des capacités des parties prenantes ivoiriennes au processus APV FLEGT en matière de négociation, représentation et communication’’ qui se déroule du 28 au 30 novembre 2017 à Abidjan.
Trois thématiques principales sont abordées lors de cet atelier : la négociation, la représentation et la communication. Le négociateur en chef de l’APV FLEGT en Côte d’Ivoire, le colonel Claude Soro Doplé, a assuré lors de la cérémonie d’ouverture le mardi 28 novembre que « les trois thématiques qui ont été choisies, qui sont à la base du renforcement des capacités de ce jour sont vraiment au cœur de nos préoccupations ». Il a exhorté les participants à saisir cette formation pour renforcer leur participation au processus, à son appropriation et à sa vulgarisation en vue de promouvoir la légalité dans le secteur bois et la gestion durable des forêts.
Cet atelier est organisé par le Groupe national de travail sur la gestion durable des forêts et la certification (GNTCI) en collaboration avec le Secrétariat technique permanent (STP) FLEGT et Tropenbos International. Il s’inscrit dans le cadre du projet intitulé ‘Renforcement des capacités des acteurs non étatiques à améliorer les processus APV FLEGT et REDD+ en Afrique de l’ouest’, financé par l’Union Européenne. Pour le Pr Yao Kokoré Beibro Hilaire, coordonnateur national du volet Côte d’Ivoire de ce projet, cette formation est importante pour les parties prenantes dans les négociations de l’APV FLEGT.
« Au début des négociations, toutes les parties n’ayant pas le même niveau de compréhension du processus ne pouvaient donc pas s’assoir autour de la table et discuter d’égal à égal. Notre objectif est donc d’amener ces acteurs non étatiques de pouvoir discuter d’égal à égal avec les acteurs gouvernementaux », souligne-t-il. « Il est apparu très important que les acteurs dits non étatiques puissent avoir le niveau suffisant, avoir l’argumentation suffisante pour pouvoir, à côté de l’Etat, aider à améliorer la gouvernance et aller à la signature de l’APV FLEGT », ajoute-t-il.
Quant au capitaine Sylla Cheick Tidiane, point focal national de l’APV FLEGT, il a souligné que cette formation permettra aux parties prenantes de s’impliquer davantage dans le processus afin de mener avec efficacité les négociations en cours de l’Accord de partenariat volontaire. Il a également exprimé l’engagement du ministre des Eaux et Forêts à aller vite à la signature de l’APV avec l’Union Européenne.
Anderson Diédri