Audition de Soul to Soul : ce qui s’est réellement passé

Le chef du protocole du président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro a effectivement répondu à la convocation de la Brigade de recherches de la gendarmerie ce 26 Mai. Parti pour se faire entendre dans le cadre de l’enquête sur la découverte d’armes à son domicile à Bouaké, Koné Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul a vu son audition différée de 30 minutes.

Si l’audition a débuté avec 30 minutes de retard c’est bien parce que les autorités judiciaires n’ont pas voulu l’entendre avec son passeport diplomatique seule pièce justificative de son identité. C’est visiblement ce document qu’il avait en sa disposition au moment où il a regagné la brigade de recherche selon un proche de Soul to Soul joint par téléphone.

Cette source va plus loin et souligne qu’il a fallu récupérer la carte nationalité de Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul à son domicile avant que ne débute l’interrogatoire. Concernant le déploiement important de forces de l’ordre lors de cette audition, le proche de Soul to soul s’est dit surpris par ce dispositif sécuritaire. Situation incompréhensible et inexplicable puisque que Guillaume Soro a demandé à son collaborateur de se mettre à la disposition de la justice.

Les autorités étatiques auraient pu se passer du déploiement de toute cette armada, sachant que Soul to Soul n’a aucune volonté de soustraire à la justice de son pays encore moins une volonté manifeste de faire obstruction à l’enquête dont il fait l’objet. De nombreux proches de Koné Kamaraté Souleymane et sympathisants du président de l’Assemblée Nationale déclarent faire confiance à la justice ivoirienne.

Celui que nous avons joint par téléphone affirme avec conviction que « la justice de Côte d’Ivoire a démontré qu’on pouvait lui faire confiance. La preuve, cette justice à libérée Simone Ehivet Gbagbo alors que pesait contre elle des charges lourdes et extrêmement graves ». Notons que l’audition de Koné Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul a été renvoyée à lundi Prochain.

Daouda Coulibaly

Comments

comments