Ce mois de mars marque l’anniversaire de nombreux attentats terroristes perpétrés à travers le monde. Et comme si Al-Qaïda voulait marquer les esprits, une nouvelle vague d’attaques est en train d’être exécutée par l’organisation terroriste.
Au moment où le quartier pourtant sécurisé de Westminster à Londres était frappé par un attentat terroriste à la voiture folle et que la France annonçait avoir déjoué 4 attaques terroristes, plusieurs Nations à travers le monde commémoraient les douloureuses attaques qui ont conduit à la mort d’innocents hommes et femmes qui ont eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Paris, Bruxelles, Grand Bassam…on se souvient de la violence et du caractère odieux des actes qui ont été posés par des hommes psychologiquement préparés à mourir.
En Côte d’Ivoire, la commémoration de l’attentat de Grand Bassam a relancé le débat sur la sécurité intérieure de la Côte d’Ivoire sous fond de crainte d’une nouvelle attaque. En effet depuis cette attaque, il n’y a pas eu de véritables initiatives d’information, de sensibilisation et de collaboration armée-population en vue de déjouer toute autre attaque sur le territoire national. Là où sous d’autres cieux l’on a encouragé des initiatives citoyennes de communication, le Gouvernement Ivoirien a fait de la question de la lutte contre le terrorisme sa chose ! Qui se radicalise, où et comment…personne ne le sait.
Un an pourtant après les attaques terroristes de Grand Bassam, il y a comme un vent de crainte qui s’installe de nouveau. Les unités d’élite de l’armée ivoirienne ont repris leurs entraînements quand dans les rues d’Abidjan les patrouilles s’intensifient. Un air de déjà vu qui nous ramène à Janvier 2016 avec la propagande des messages sur le net annonçant une attaque sur Abidjan ou Dakar. Nous sommes bien en 2017, mars 2017 et le vent des menaces terroristes souffle de nouveau. La note interne de la Direction générale des affaires maritimes et portuaires n’arrange pas les choses. La note datée du 24 mars 2017 parle clairement de « probables attaques terroristes » pour lesquelles le niveau de sécurité des Ports de San Pedro et d’Abidjan mérite d’être relevé.
Ces « probables attaques terroristes » sont-elles le fruit d’une rumeur ou d’informations fondées ? Il n’y a-t-il pas là matière pour le Gouvernement à rassurer le peuple afin de calmer les Ivoiriens ? En ne voulant certainement pas créer la panique, les autorités d’Abidjan risquent d’entretenir un flou destructeur au sein de la population.
SUY Kahofi
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