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Deux pays limitrophes de la Côte d’Ivoire touchés par la variole du singe

Bien que le nombre de cas soit en baisse dans deux des pays les plus touchés de la région, les responsables du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC) surveillent l’augmentation du nombre de cas dans plusieurs autres pays, notamment au Burundi, en Ouganda, au Ghana, au Kenya, au Liberia et en Guinée.

Alors que les pays africains continuent de faire face à la variole du singe, les responsables du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC Afrique) ont indiqué que l’épidémie en Guinée s’intensifiait dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Cette avancée de l’épidémie présente des signes similaires à la récente flambée de la variole du singe en Sierra Leone.

La situation en Guinée

La Guinée a déjà fait face par le passé à différentes épidémies comme la maladie à virus Ebola, la fièvre lassa ou le choléra. Les cas de Mpox en Guinée se concentrent dans trois régions. Lors de son dernier brief sur la situation de l’épidémie en Afrique fin juillet, Professeur Yap Boum II, a déclaré que la Guinée avait signalé « 121 cas confirmés de variole du singe la semaine dernière (14 au 20 juillet NDLR), soit plus du double des 51 cas signalés la semaine précédente (7 au 12 juillet NDLR) ».

Le directeur adjoint chargé de la gestion des incidents dans le cadre de la réponse continentale à la variole du singe au sein du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC), basé en République démocratique du Congo a aussi précisé que les deux plus grands défis actuels de la Guinée sont la recherche des contacts et l’isolement des patients.

Après avoir signalé son premier cas, la Guinée représente 20 % de toutes les nouvelles infections à la variole du singe signalées en Afrique durant la semaine du 14 au 20 juillet 2025. Les cas sont concentrés dans les régions de Conakry, Faranah et Kindia, et les hommes représentent 69,9 % des cas.

Un premier décès au Ghana

Un premier décès lié au virus Mpox a été enregistré au Ghana voisin. Le Service de santé du Ghana (GHS) a confirmé 23 nouveaux cas de Mpox, portant le nombre total de cas dans le pays à 257 au 22 juillet 2025. Un décès a également été signalé, le premier depuis le début de l’épidémie. Il s’agit là de la plus forte augmentation hebdomadaire de cas enregistrée par le pays. Le premier cas de Mpox au Ghana a été signalé en octobre 2024. Selon les responsables de la santé du Ghana, le virus continue de se propager principalement par contact physique étroit avec des personnes infectées. Le GHS exhorte la population à rester vigilante et à signaler rapidement tout symptôme afin de contribuer à freiner la propagation.

Les pays d’Afrique de l’Ouest ont été touchés plus tardivement que les foyers d’infection en Afrique centrale, tels que la République démocratique du Congo (RDC), l’Ouganda et le Burundi. Contrairement à ces pays, les régions d’Afrique de l’Ouest touchées plus récemment ont connu des épidémies impliquant principalement des virus du clade 2, y compris celui qui a déclenché la propagation mondiale.

23 pays africains ont signalé des épidémies de la variole du singe cette année ; 18 d’entre elles sont toujours actives. L’Organisation mondiale de la santé a publié ce 31 juillet 2025 un bulletin dressant un tableau de l’évolution de l’épidémie depuis le début de l’année. La dynamique des épidémies varie d’un pays à l’autre, reflétant les différences entre les clades, les populations touchées, les mesures prises pour lutter contre l’épidémie et les comportements en matière de santé des populations.

SK/TB/AD

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