Société

DJ Arafat meurt dans un accident

Jour de tabaski sombre pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique. Le chanteur ivoirien DJ Arafat, ténor ivoirien du coupé-décalé est mort lundi à 33 ans des suites d’un accident de moto.

Il était l’un des artistes de la nouvelle génération les plus populaires de Côte d’Ivoire avec sa riche discographie, sa créativité dans ses chorégraphies et surtout sa capacité à faire vivre le coupé-décalé avec le buzz. Une grande émotion s’est emparée de la Côte d’Ivoire après que la RTI (Radio-Télévision publique ivoirienne) a annoncé sa mort lundi au journal de la mi-journée. Des informations sur son accident circulaient depuis plusieurs heures sur les réseaux sociaux mais un flou véritable entourait son état de santé. Une foule d’un millier de fans en pleurs était rassemblée lundi après-midi devant la polyclinique des Deux Plateaux à Cocody, où est décédé le chanteur.

DJ Arafat qui est décédé à la suite d’un accident de moto impliquant le véhicule d’une journaliste de radio nationale (Denise Denise Delaphafiet) dont très peu d’information ont filtré sur son état de santé. Certaines rumeurs ventilées sur les réseaux sociaux la donnait pour morte.

De son vrai nom Ange Didier Houon, DJ Arafat a fait danser les ivoiriens au son de plusieurs rythmes et tubes à succès. Hommage à Jonathan, Ma chérie faut pas pleurer, Dangereux, Djessimidjeka, Tapis vélo, Dosabado et son dernier single Moto Moto…sont autant de titres qui ont fait danser les mélomanes ivoiriens et africains. On lui doit également plusieurs concepts chorégraphiques dont lui seul avait le secret au niveau de l’exécution des pas et surtout du nom. Kpangor, Kpangaka, Zoropoto, C’est moi, Gbobolor, Kpadoompo, Dosabado…sont des pas de danse exécutés dans des clips vidéo repris en boucle sur les chaînes de télévision africaine. « Il avait un son particulier, il a accéléré le coupé-décalé et il a apporté une autre façon de danser, spectaculaire » indique Scovik, un manager de coupé-décalé.

DJ Arafat est né dans le milieu de la musique, d’une mère chanteuse et d’un père ingénieur du son réputé : Houon pierre décédé en 2012. Il fut l’arrangeur de ‘Moya’, premier disque d’or africain en France, un hit vendu à plus de 130.000 exemplaires autour des années 70.

Anderson Diédri

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