Le gouvernement américain a offert à la Côte d’Ivoire le COBAS 6800, un équipement de pointe pour le diagnostic et le traitement du VIH qui a été inauguré ce mercredi 16 août 2017 au CHU de Treichville.
C’est une avancée importante dans le dépistage et la prise en charge des malades. La Côte d’Ivoire vient de se doter du COBAS 6800, un équipement de dernière génération pour le diagnostic moléculaire pour le diagnostic pédiatrique précoce du VIH et de réalisation de la charge virale pour les personnes vivant avec le VIH et sous thérapie antirétrovirale. La cérémonie d’inauguration de cet équipement, logé au sein du laboratoire du Projet RETROCI au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, a eu lieu ce mercredi 16 août 2017.
Cet équipement est un don du gouvernement américain, en collaboration avec le laboratoire Roche et la Société américaine de microbiologie (ASM), dont la représentante Anne Sangthong, a annoncé l’installation du premier bureau à l’international cette année à Cocody à Abidjan.
Pour le Charge d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan, Andrew Haviland, « la Côte d’Ivoire est le premier pays de la sous-région ouest-africaine à se doter d’un tel équipement de pointe », entièrement automatisé de grande capacité « capable de réaliser 1.000 tests de charge virale par jour ».
Dr Joseph Niangué, directeur de cabinet adjoint de la ministre de la santé et de l’hygiène publique, qui a remercié le gouvernement américain pour ce don, a ajouté qu’avec « cette capacité de 1000 tests par jour, et environ 210 000 personnes vivant avec le VIH sous traitements antirétroviraux en Côte d’Ivoire, ce seul équipement nous permettra d’offrir une charge virale à tous en seulement 210 jours, soit sept mois ». Ce qui permettra un meilleur suivi des patients et contribuera à la réduction du VIH, estime Dr Laissa Ouédraogo, directrice pays du Centre de contrôle des maladies préventives CDC.
Il faut le souligner, c’est le test de charge virale qui constitue l’outil de choix pour mesurer le succès du traitement et de déterminer de façon précoce les cas d’échec du traitement antirétroviral. Le renforcement de l’accessibilité à cet examen constitue une réelle avancée dans l’atteinte du troisième objectif 90 des objectifs 2020 de l’ONUSIDA relatif à la suppression virale chez les patients sous traitement antirétroviral.
« Cette contribution nous permettra de mieux apprécier notre réelle progression vers l’atteinte du troisième objectif 90 », a indiqué Dr Joseph Niangué.
« Le gouvernement américain restera un partenaire fiable pour vous soutenir afin d’être le premier pays de l’Afrique de l’ouest à atteindre ces objectifs », a assuré le Chargé d’Affaires de l’ambassade américaine, Andrew Haviland.
L’ambassade américaine assure que les Etats-Unis, à travers le Plan d’urgence du président pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR), financent à plus de 75% des interventions contre le VIH en Côte d’Ivoire. 15 plateformes de diagnostic moléculaire sont actuellement opérationnelles dans 9 régions sanitaires du pays. Cette collaboration permettra d’installer « à termes » environ 30 plateformes dans tout le pays pour la réalisation de la charge virale.
Anderson Diédri
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