Internet : le total haut débit en Côte d’Ivoire d’ici fin 2018

L’Internet haut débit sera disponible partout en Côte d’Ivoire d’ici la fin de l’année

Le directeur général de l’Agence nationale du service universel des Télécommunication-TIC (ANSUT) a annoncé l’extension de la fibre optique à 7000 kilomètres d’ici la fin de l’année, soit le double de son déploiement actuel.

Les Ivoiriens pourront avoir bientôt accès à internet haut débit sur toute l’étendue du territoire national. Long de 3500 kilomètres actuellement, la fibre optique passera à 7 000 kilomètre d’ici la fin de l’année. Objectif : réduire davantage la fracture numérique.

« L’ANSUT est en train de construire un réseau qui sera mis à la disposition de l’ensemble des opérateurs exerçant sur le territoire ivoirien. Et ce réseau devra permettre de connecter en haut débit l’ensemble de nos populations. C’est un réseau qui aura un linéaire de 7 000 kilomètre et qui traverse chacune de vos préfectures et sous-préfectures », a déclaré Euloge Soro, le directeur général de l’ANSUT, le jeudi 1er février 2018 lors de la cérémonie de clôture de la caravane ANSUT Blog Camp.

Menée en partenariat avec l’Union nationale des bloggeurs de Côte d’Ivoire (UNBCI), cette caravane a duré 20 jours et sillonné 5 villes de l’intérieur du pays (Ferké, Béoumi, Daoukro, Daloa et San-Pedro). Elle a permis de former 1649 personnes à l’utilisation des outils TIC et internet. Pour Daouda Coulibaly, le Secrétaire général de l’UNBCI, cette vulgarisation a suscité un réel engouement.

Elle doit continuer afin de toucher les populations de toutes les villes de Côte d’Ivoire : « Monsieur le directeur général de l’ANSUT, les Gladiateurs de l’UNBCI sont prêts à vous accompagner partout pour réduire la fracture numérique en Côte d’Ivoire », promet-il. « Nous promettons de reconduire cette expérience », s’est engagé Euloge Soro. Le format et la périodicité qui restent toutefois à définir : « On peut donc noter une satisfaction de l’Agence par rapport à l’objectif qui était de susciter l’intérêt de nos populations pour ces outils TIC ».

Anderson Diédri