Politique

La Côte d’Ivoire peut-elle relever le défi d’une élection apaisée en 2025 ?

Une analyse signée par SUY Kahofi, journaliste et formateur média

Depuis le départ du père fondateur, Félix Houphouët Boigny, la Côte d’Ivoire a vécu au rythme des querelles politiques qui au fil du temps ont débouché sur un coup d’État puis une guerre civile. Le pays n’a jamais assisté à une passation pacifique du pouvoir entre deux chefs d’Etat et les élections présidentielles ont toujours été émaillées de violences et de contestations. Alors que la présidentielle de 2025 s’annonce, une question se pose avec insistance : le pays pourra-t-il se passer de nouvelles violences et tourner la page des contestations politiques sans bain de sang ?

La scène politique ivoirienne est animée depuis plusieurs années par ceux qui se considèrent comme les héritiers du premier président ivoirien, Félix HouphouëtBoigny. Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et l’opposant historique Laurent Gbagbo sont les seuls noms connus de la grande majorité des Ivoiriens depuis les années 90. Leurs alliances, contradictions et oppositions ont rythmé la vie d’un pays avec à la clé des épisodes de violence. Ces tensions politiques vont atteindre un paroxysme en 2010.

L’élection présidentielle ivoirienne de 2010 a été un événement majeur et particulièrement controversé de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire, marquant le début d’une grave crise politique et militaire. Les Ivoiriens après avoir vécu plusieurs mois de guerre avec un pays coupé en deux rêvaient d’un monde meilleur grâce à une élection organisée tout de même dans un pays divisé. Ils pensaient pouvoir tourner le dos à une période de chaos avec son corollaire de morts et de pertes matérielles. Hélas, l’espoir des populations sera douché par une nouvelle crise.

Gbagbo ou Ouattara ?

Le taux de participation à l’élection présidentielle ivoirienne de 2010 a été élevé, reflétant l’engouement et l’enjeu de ce scrutin. Les Ivoiriens affichaient une volonté de tourner la page, de retrouver la paix et la stabilité après plus de 10 ans de crise. Lors du premier tour du scrutin organisé le 31 octobre 2010, le taux de participation était de 83,73 %. Au deuxième tour (28 novembre 2010) ce taux de participation a été de 81,09 %. Ces chiffres, élevés pour une élection en Afrique, témoignent d’une forte mobilisation des électeurs.

Cependant, les résultats du second tour ont été contestés, menant à une crise post-électorale majeure. Avant le jeu des alliances du deuxième tour, les principaux candidats étaient le président sortant Laurent Gbagbo du Front Populaire Ivoirien (FPI), Alassane Ouattara du Rassemblement des Républicains (RDR) et Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Laurent Gbagbo est arrivé en tête avec 38,04 % des voix, suivi d’Alassane Ouattara avec 32,07 %. Henri Konan Bédié obtient 25,24 % et décide de rallier Alassane Ouattara lors du second tour le 28 novembre 2010.

La Commission électorale indépendante (CEI) a proclamé Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1 % des voix. C’est depuis l’hôtel du Golf d’Abidjan que Youssouf Bakayoko a fait son annonce. L’hôtel du Golf abritait l’état-major politique du candidat Alassane Ouattara. Cependant, le Conseil constitutionnel a invalidé ces résultats en annulant ceux de plusieurs départements du nord du pays. Laurent Gbagbo est déclaré vainqueur avec 51,45 % des suffrages.

Les deux hommes revendiquent le pouvoir plongeant le pays dans une situation exceptionnelle : une nation pour deux présidents, l’un à l’hôtel du Golf et l’autre au Palais présidentiel de Cocody ! Alassane Ouattara a été reconnu vainqueur par la communauté internationale (ONU, Union Africaine, etc.), tandis que Laurent Gbagbo a maintenu sa position, soutenu par le Conseil constitutionnel. Pendant plusieurs mois, la situation est restée figée. L’impasse politique de novembre 2010 à mars 2011 a conduit à la mise en place de deux gouvernements. Les deux ont cherché à consolider et à légitimer leur pouvoir. Des manifestations et des violences sporadiques ont éclaté, en particulier à Abidjan où des populations étrangères de la CEDEAO ont été particulièrement ciblées.

En dépit des tractations, les deux camps campent sur leur position. L’option militaire qui a été brandi comme un épouvantail semble la seule issue. Des affrontements armés éclatent entre mars et avril 2011. La crise politique va basculer dans un conflit armé à grande échelle. Les forces pro-Ouattara – rebaptisées Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) – ont lancé une offensive depuis le nord du pays. Elles ont rapidement progressé vers le sud, s’emparant de plusieurs villes clés, notamment Duékoué où un massacre a été commis. Les combats ont culminé avec la bataille d’Abidjan (1, 2, 3) qui a opposé les FRCI aux forces fidèles à Laurent Gbagbo.

La crise post-électorale a accentuée la crise humanitaire notamment dans l’ouest du pays (photo CC)

Des milices et mercenaires ont commencé à écumer la capitale ivoirienne et les combats ont été particulièrement intenses. De nombreuses victimes civiles ont commencé à être enregistrées. La crise a pris fin le 11 avril 2011, lorsque Laurent Gbagbo a été arrêté à sa résidence d’Abidjan par les forces pro-Ouattara, avec l’appui de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises de l’opération Licorne. La crise a été extrêmement meurtrière. Une commission d’enquête nationale ivoirienne a estimé le nombre de victimes à 3.248 morts, tandis que l’ONU a recensé plus de 3.000 morts. Des massacres ont été commis par les deux camps, et de nombreuses violations des droits humains ont été rapportées. La crise a également causé le déplacement de centaines de milliers de personnes.

Reconstruire le pays et vivre en paix

La crise s’est terminée en avril 2011 et Alassane Ouattara a ensuite été investi président. Le pays va très vite panser ses blessures et se remettre au travail. Grâce aux investissements étrangers et l’aide au développement via des mécanismes comme le C2D ou le PPTE, la Côte d’Ivoire va renouer avec la croissance. De grands chantiers sont lancés, de nouvelles routes construites, des universités réhabilitées et des programmes sociaux mis en place.

Les stigmates physiques de la crise vont s’effacer petit à petit mais ceux des cœurs n’ont pas encore disparu malgré le temps qui passe. Le processus de réconciliation nationale en dépit d’une commission dédiée ne va pas déboucher sur des résultats concrets. La présence de Laurent Gbagbo à la CPI, les pratiques de gouvernance clanique du nouveau régime et le sentiment d’exclusion ne vont pas arranger les choses. La Côte d’Ivoire semblait et semble vivre autour d’un clan familial, d’un groupe ethnique et d’une coalition politique. Cette situation va accentuer les divisions mais la peur de retomber dans une crise armée va pousser de nombreux ivoiriens à taire leur ressentiment. La paix doit être préservée à tout prix surtout que cinq ans d’un mandat présidentiel ça passe vite !

Le premier mandat d’Alassane Ouattara va ainsi s’achever sur une embellie économique qui lui permet de demander au peuple un deuxième mandat. Cette requête n’est qu’une formalité puisqu’il jouit de l’appui du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) avec lequel il forme l’alliance du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie).

Le retour de la stabilité a contribué à la croissance de la Côte d’Ivoire (photo CC)

L’élection présidentielle ivoirienne de 2015 va donc se tenir le 25 octobre. Elle s’est déroulée dans le calme et n’a pas été contestée, contrairement à celle de 2010. Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a été réélu au premier tour avec 83,66 % des suffrages exprimés face à Pascal Affi N’Guessan, du Front populaire ivoirien (FPI) arrivé en deuxième position avec 9,29 %. Le taux de participation était de 54,63 %. Le deuxième mandat d’Alassane Ouattara qui va consolider les acquis économiques va malheureusement s’achever dans la contestation et de nouvelles divisions politiques.

Le retour des vieux démons de la division

La séparation entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) est un événement majeur qui a remodelé le paysage politique ivoirien avant l’élection présidentielle de 2020. L’alliance politique entre le PDCI, dirigé par l’ancien président Henri Konan Bédié, et le Rassemblement des républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara, a été la pierre angulaire de la coalition RHDP. Cette alliance, scellée après l’élection de 2010, a permis à Alassane Ouattara d’accéder au pouvoir et a assuré sa réélection en 2015. Elle était fondée sur un accord de principe de l’alternance à la tête du pays, selon lequel le candidat du RHDP pour 2020 devait être issu du PDCI.

Après avoir fait deux mandats à la tête du pays, Alassane Ouattara n’affiche pas clairement sa volonté de respecter ce principe. Cette posture va faire couver une rupture de cette alliance et créer des divisions qui vont faire voler en éclat le RHDP. Le PDCI considérait qu’Alassane Ouattara ne respectait pas sa promesse de céder le pouvoir à un candidat issu de leur parti en 2020. Henri Konan Bédié s’est positionné comme le candidat naturel de l’alliance mais rien n’indiquait qu’il aurait le soutien de son rival et allié de circonstance, Alassane Ouattara.

En 2018, le RHDP est passé du statut de coalition à celui de parti politique unifié, fusionnant le RDR et d’autres partis. Le PDCI a refusé de rejoindre cette formation, y voyant une manœuvre du camp d’Alassane Ouattara pour marginaliser son influence et s’affranchir de l’accord d’alternance. La situation va s’empirer lorsque le président Ouattara a annoncé sa candidature pour un troisième mandat, à la suite du décès de son dauphin désigné, Amadou Gon Coulibaly. Cette décision a été perçue par le PDCI comme une trahison et la fin de toute possibilité de réconciliation politique.

Nouvelles élections dans la violence

La rupture de l’alliance a entraîné des conséquences majeures sur le scrutin de 2020. Dix candidatures ont été validées par le Conseil constitutionnel, mais certains candidats se sont retirés de la course, accentuant le climat délétère et la crise de confiance. L’élection présidentielle ivoirienne de 2020 va déboucher sur de graves violences mais de bien moindre ampleur que la crise de 2010-2011. La cause principale est la candidature à un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara.

La volonté d’Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat va conduire à une contestation violente de l’opposition (photo CC)

L’opposition et une partie de la société civile ont considéré cette candidature comme anticonstitutionnelle, la jugeant incompatible avec la Constitution de 2016 qui limite le nombre de mandats à deux. Le Conseil constitutionnel va valider la candidature d’Alassane Ouattara, arguant que la nouvelle Constitution remettait les compteurs à zéro. En réaction à la candidature de Ouattara et à l’invalidation de celles de plusieurs candidats de l’opposition, notamment l’ancien président Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, les principaux leaders de l’opposition, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, ont appelé au boycott de l’élection et à la désobéissance civile.

La crise politique s’est superposée à des tensions latentes entre communautés. Des affrontements ont souvent éclaté entre des partisans du parti au pouvoir (RHDP) et des opposants, dégénérant parfois en violences intercommunautaires, notamment dans des villes comme Daoukro, Divo et Bonoua. La majorité des incidents violents a lieu avant et après le jour du scrutin (31 octobre 2020), lors de manifestations de l’opposition et d’affrontements avec les forces de l’ordre ou des groupes armés pro-gouvernementaux. Les violences ont été caractérisées par des affrontements à la machette, des pillages, et des destructions de biens.

Selon les chiffres officiels, les violences pré et post-électorales ont fait environ 85 morts et 500 blessés. Différentes organisations de défense des droits de l’homme ont avancé des chiffres similaires confirmant l’ampleur des violences. C’est dans ce climat de tension qu’Alassane Ouattara a été réélu avec 94,27 % des voix, dans un scrutin marqué par un faible taux de participation (officiellement 53,9 %, mais contesté par l’opposition). L’opposition a considéré le scrutin illégitime et a mis en place un Conseil national de transition (CNT) pour contester le pouvoir d’Alassane Ouattara. Le pouvoir va procéder à de nombreuses arrestations de leaders et de militants de l’opposition.

L’ancien Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’Guessan a été arrêté dans la nuit du 6 au 7 novembre 2020 à Akoupé, une ville située à environ 100 km d’Abidjan. Il était activement recherché par les autorités. Henri Konan Bédié, ancien président de la République et leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), il a été placé en état d’isolement et sa résidence a été encerclée par les forces de l’ordre dès le 3 novembre 2020, au lendemain de la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI). Bien qu’il n’ait pas été formellement arrêté, son domicile est resté bloqué, l’empêchant de recevoir des visiteurs ou de sortir librement.

En plus de ces figures de proue, de nombreux cadres et militants de l’opposition, en particulier ceux ayant participé à la création du CNT, ont été arrêtés. Le 3 novembre, plusieurs personnes ont été arrêtées au domicile d’Henri Konan Bédié. Des membres du FPI, du PDCI et d’autres partis d’opposition ont également été visés. Tous ont été poursuivies pour diverses infractions graves, notamment complot contre l’autorité de l’État, attentat à la sûreté de l’État, meurtre, meurtre en bande organisée et participation à une bande armée et troubles à l’ordre public. L’opposition a dénoncé ces arrestations comme étant des manœuvres politiques visant à la décapiter et à l’intimider.

Les organisations des droits de l’homme ont de leur côté dénoncé le silence de la justice ivoirienne face aux crimes commis dans les différentes localités du pays. Alors que des vidéos de surveillance ont enregistré des scènes de violence (crime du Gbaka vert) et des témoins oculaires identifiés des auteurs de violence, aucune action n’a été entreprise pour situer les responsabilités. Le parti au pouvoir s’est contenté d’accuser l’opposition d’être à l’origine du chaos.

La situation a commencé à s’apaiser réellement en 2021 mais avant, des pourparlers politiques et des gestes de décrispation ont été enregistrés. Le président Alassane Ouattara a accordé des grâces ou des libérations. Pascal Affi N’Guessan a été libéré le 30 décembre 2020 et d’autres militants ont suivi. Ces gestes ont contribué à la reprise du dialogue politique, bien que de nombreux observateurs des droits de l’homme ont continué de dénoncer des détentions arbitraires et l’absence de procès équitables pour tous les détenus.

Le vent de la discorde souffle de nouveau
Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont d’office disqualifiés pour la présidentielle de 2025 (photo CPI)

L’année 2024 a été marquée par des évènements qui s’y on n’y prend garde risque de déboucher sur de nouvelles contestations. L’histoire politique de la Côte d’Ivoire est émaillée de mêmes causes qui produisent les mêmes effets. Durant cette année 2024, de nouvelles arrestations et condamnations ont été signalées. Mamadou Traoré et Kando Soumahoro, deux proches de Guillaume Soro, ex-premier ministre en exil, ont été condamnés en août 2024 à des peines de deux ans de prison ferme et à cinq ans de privation de leurs droits civiques.

Arrêté à son domicile le 5 octobre, Charles Rodel Dosso, secrétaire général adjoint du PPA-CI, a été transféré ce 7 octobre au Pôle pénitentiaire d’Abidjan. L’ex-ministre avait co-organisé une marche contre la vie chère quelques semaines plus tôt. Une trentaine de manifestants avaient été arrêtés au cours de la même marche ou dans les jours suivants. 19 parmi eux ont été condamnés à six mois de prison et à une amende de 100 000 F CFA. Bien avant 2024, Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre ivoirien et ex-chef rebelle avait écopé d’une peine de prison à perpétuité, par contumace, accusé d’avoir fomenté une « insurrection civile et militaire » pour renverser le régime Ouattara lors d’un retour avorté en Côte d’Ivoire en décembre 2019.

L’ex-chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo et trois de ses ex-ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés en 2018 à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage » de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne. Cette condamnation fait dire qu’il ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle de 2025.

Au-delà de ces arrestations et condamnations, la révision de la liste électorale 2024-2025 qui a débuté le 19 octobre 2024 et s’est terminée le 10 novembre 2024 a suscité des critiques de l’opposition. Elle a dénoncé des irrégularités dans les inscriptions appelant le gouvernement à un audit de la liste électorale afin de garantir la transparence du processus.

Les violences liées au processus électoral depuis 2010 trouvent leurs origines dans les points de désaccord entre le pouvoir et l’opposition. Lorsqu’ils ne sont pas réglés, ils entraînent des tensions qui débouchent sur des situations regrettables comme en 2011 puis 2020. L’absence d’un réel dialogue politique et de compromis risque de pousser la Côte d’Ivoire vers une nouvelle crise. 2025 sera sans doute marquée par de nouvelles tensions liées aux candidatures de l’opposition – dont certaines sont déjà exclues – et sans doute une volonté de se maintenir au pouvoir d’Alassane Ouattara.

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