L’Agence nationale du service universel des télécommunications/TIC (ANSUT) a signé un protocole d’accord avec l’Agence française de développement (AFD) pour un prêt non souverain. D’un montant de 72 milliards de F CFA, ce prêt doit permettre de faire avancer la phase 3 des travaux de construction du réseau national haut débit en fibre optique.
La signature de l’accord portant sur le montant de 110 millions d’euros – soit un peu plus de 72 milliards de F CFA – a été faite le 29 juin 2018 à Abidjan en présence du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.
Euloge Soro-Kipeya, directeur général de l’Agence nationale du service universel des télécommunications (ANSUT) et Bruno Leclerc, le directeur de l’Agence française de développement (AFD) ont paraphé la convention entre leurs deux structures. Ce financement permettra d’appuyer le déploiement de la fibre optique en Côte d’Ivoire.
« Ce prêt entre l’Agence nationale du service universel des télécommunications (ANSUT) et l’Agence française de développement (AFD) servira à financer l’un de nos projets majeurs, celui du déploiement de la fibre optique », a déclaré Euloge Soro-Kipeya.
L’ANSUT a entrepris de construire depuis 2014, un Réseau national haut débit en fibre optique en 3 phases. La phase 1, longue de 1.400 km a été financée par un prêt Chinois. La Phase 2 longue de 622 km a été réalisée sur fonds propre de l’ANSUT.
Grâce au prêt de l’Agence française de développement (AFD), la phase 3 du projet évaluée à 130 milliards de F CFA pourrait s’achever d’ici fin décembre 2018. Les travaux de cette phase ont démarré en avril 2016 et portent sur 5.000 km.
Concernant la nature du prêt accordé à l’ANSUT, Bruno Leclerc, directeur de l’AFD en Côte d’Ivoire a indiqué qu’il s’agit d’un « prêt non souverain c’est-à-dire sans garantie de l’Etat ».
« Il est accordé à une entreprise qui n’est pas l’Etat. C’est une façon de travailler avec une entreprise publique sans endetter l’Etat, une voie vertueuse qu’il faut poursuivre. Nous sommes prêts à continuer avec d’autres entreprises publiques présentes en Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.
Dans la vision de l’ANSUT, le Réseau national haut débit en fibre optique permettra l’atteinte de trois objectifs clés. Étendre et fiabiliser le réseau dorsal de fibres optiques et d’équipements associés (1), permettre l’extension des services mobile et internet haut débit dans le pays, en particulier dans les zones mal desservies (2) et diminuer les coûts de transmission des opérateurs par la construction d’un réseau accès ouvert (3).
Pour Euloge Kipeya, directeur général de l’ANSUT, le financement acquis auprès de l’AFD devra permettre « d’achever la construction de 7.000 km de fibre optique qui va mailler l’ensemble du territoire national ». Les entreprises BOUYGUES Energies & Services, SAGEMCOM et VINCI ENERGIES/CEGELEC sont à pied d’œuvre pour l’atteinte de cette ambition.
Raïssa Banhoro
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