Le colloque international baptisé ”L’Afrique s’engage pour la planète” s’est tenu ce vendredi 04 Mai à Dakar, capitale du Sénégal. Cette rencontre dédiée au Pacte mondial pour l’environnement s’est conclue par un appel à agir urgemment pour la protection et la sauvegarde de la planète.
Depuis la fin de la COP21 et l’adoption de l’accord de Paris, de nombreux pays à travers le monde, notamment les pays en développement et les petits Etats insulaires, se désolent de ne pas voir ce texte historique adopté dans la capitale française être pleinement appliqué. La marche mondiale annoncée contre le réchauffement climatique piétine.
C’est la raison pour laquelle, des acteurs issus de la société civile, du monde universitaire, des médias et de la sphère politique mondiale ne cessent d’appeler à une prise de conscience collective et à des actions concrètes après Paris. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le Club des juristes à travers le projet du Pacte mondial pour l’environnement, fruit de l’initiative d’un réseau international de juristes.
Ce pacte porté par Laurent Fabius, président de la COP21, est aujourd’hui en discussion entre les Etats. Le président français Emmanuel Macron l’avait présenté lors d’un sommet organisé en septembre 2017 à New-York dans le cadre de l’Assemblée générales des Nations Unies. Aujourd’hui, grâce au colloque de Dakar, ce texte a été présenté officiellement.
Une occasion saisie par le président du Sénégal Macky Sall pour inviter la communauté internationale à s’accorder sur « un minimum de règles contraignantes et universelles » afin de mieux protéger la planète.
« Il ne peut y avoir de progrès pour chacun et pour tous, sans une remise en cause individuelle et collective, un engagement de tous pour l’environnement, les entreprises, la société civile, les citoyens, les institutions internationales », a soutenu Macky Sall.
Pays en développement et pays développés doivent donc réfléchir à une approche visant à parvenir à l’adoption d’un pacte à vocation universelle sur l’environnement. Un pacte contraignant, juridiquement universel et capable de pousser les Etats, les dirigeants, les populations et les entreprises du monde à penser avant toute chose à la planète et à sa sauvegarde. Voici pourquoi Laurent Fabius propose l’adoption d’un « troisième pacte regroupant dans un texte donné, d’une portée juridique réelle, une troisième génération de droits fondamentaux touchant cette fois ci à l’environnement et au développement ».
Si le Pacte mondial pour l’environnement venait à être adopté d’ici 2020, il deviendrait une base essentielle du droit international de l’environnement. Un pas important sera donc franchi par le monde pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, la pollution sous toutes ses formes, la dégradation galopante du couvert forestier mondial et les pratiques d’exploitation minières nocives.
L’atteinte de cet objectif est capitale d’où la clôture du colloque par l’Appel de Dakar. Un appel en six points, présenté par Ismaël Lo et Germaine Acogny, deux artistes engagés pour l’environnement. L’appel milite en faveur de l’adoption du Pacte mondial pour l’environnement.
SUY Kahofi
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