Le CDC Afrique a déclaré l’état d’urgence sanitaire face à l’épidémie de variole du singe (Mpox). La maladie qui a été signalée dans plusieurs pays appelle à une action coordonnée de lutte.
« Le Mpox a désormais traversé les frontières, touchant des milliers de personnes à travers notre continent […]. J’annonce, le cœur lourd mais avec un engagement indéfectible envers notre peuple, envers nos citoyens africains, que nous déclarons le Mpox comme une urgence de santé publique » a déclaré Jean Kaseya, directeur du CDC Afrique.
Lors d’une conférence de presse en ligne mardi, Jean Kaseya a souligné que le virus Mpox a désormais franchi « les frontières, touchant des milliers de personnes sur le continent africain ».
Tout ce que vous devez savoir sur la variole du singe (OMS)
Selon les données du CDC en date du 4 août, il y a eu 38.465 cas de variole et 1.456 décès en Afrique depuis janvier 2022. La variole du singe se transmet par contact étroit et provoque des éruptions cutanées, des symptômes grippaux et des lésions remplies de pus. La plupart des cas sont bénins, mais la maladie peut être mortelle. La maladie peut être dangereuse pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
Face au nombre de victimes, Jean Kaseya, le directeur du CDC Afrique, a insisté sur le fait que « cette déclaration n’est pas une simple formalité, c’est un appel à l’action. Elle reconnaît que nous ne pouvons plus nous permettre d’être réactifs. Nous devons être proactifs et agressifs dans nos efforts pour contenir et éliminer cette menace ».
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La semaine dernière, le CDC Afrique a prévenu que le taux de propagation de l’infection virale était alarmant. L’organisation a indiqué que plus de 15.000 cas de variole et 461 décès ont été signalés sur le continent depuis le début de l’année, ce qui représente une augmentation de 160 % par rapport à la même période de l’année dernière.
La détection en République démocratique du Congo en septembre 2023 d’une nouvelle souche renforce l’inquiétude sur le continent. Baptisée Clade Ib, cette souche est plus mortelle et plus contagieuse que les précédentes. Plusieurs pays africains ont signalé des cas de variole du singe. La République démocratique du Congo (RDC), où le virus a été découvert pour la première fois chez l’homme en 1970, concentre actuellement l’essentiel des cas.
SK
