Politique

Le FPI demande le report des élections locales

La tendance Aboudramane Sangaré du Front Populaire Ivoirien (FPI) demande le report des élections locales. Le Parti politique fidèle à Laurent Gbagbo demande avant la tenue de ces élections la réforme de la de la Commission électorale indépendante (CEI).

Cette requête fait suite à celle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui avait également souhaité un report des élections locales afin que toutes les conditions pour la tenue d’un scrutin libre et transparent soient réunies.

« Le FPI, soucieux de la nécessité de sauvegarder la paix (…) exige le report sans conditions des élections locales du 13 octobre 2018, et l’ouverture sans délai des discussions inclusives en vue de la réforme et de la mise en place d’une CEI consensuelle » a souhaité Aboudramane Sangaré, président du FPI, lors d’une conférence de presse à la résidence de Laurent Gbagbo.

Après la libération de Simone Gbagbo, le FPI s’est dit prêt à s’impliquer pleinement dans le débat politique ivoirien surtout que cette libération a été également accompagnée de l’annonce par le président Ouattara de la réforme de la CEI. Mais de retour de la Chine, le président ivoirien a décidé de remettre la réforme de la Commission à 2020. Une fausse note pour le président Alassane Ouattara selon le FPI qui estime prématuré l’organisation le 13 octobre des élections municipales et régionales. Le FPI veut effectivement participer à ces élections car l’époque du boycott semble révolue.

« Le boycott c’est vraiment une exception dans notre parcours. Nous voulons aller aux élections et nous ferons tout pour aller à ces élections locales et présidentielles. Nous irons à ces prochaines élections et nous nous donnerons les moyens justement pour que la CEI soit réformée » plaide Aboudramane Sangaré.

Le FPI toute tendance confondue caresse le vœu de voir Laurent Gbagbo être libéré. La libération de son épouse a galvanisé les militants du parti quand bien même celui-ci reste divisé par une crise. Elle oppose d’un côté Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du FPI reconnu par le pouvoir d’Abidjan et de l’autre, l’aile dure du FPI qualifiée de radical et menée par Aboudramane Sangaré.

Ebony T. Christian

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