De plus en plus, la dépravation des mœurs gagne de terrain à Agadez. Des filles à peines sorties des langes de l’enfance s’adonnent à la prostitution. Rien ne les arrête. Ni la peur des maladies. Ni l’offense à la morale. Comment expliquer cette situation ? Que faire pour y remédier ? Reportage
Samedi soir à Agadez. Par petits groupes, des jeunes de tous âges convergent vers le centre-ville. Tous répondent à l’invitation du tonitruant orchestre « Mazan Daga de l’Aïr ». Devant la salle du spectacle, des groupes de jeunes se bousculent. De l’autre côté, une grande terrasse les attend. A l’intérieur, des scènes obscènes s’y passent. Des voix cassées reprennent en chœur des refrains de l’orchestre. Le chanteur, dès qu’il cite un nom, il est soudain arrosé de billets de banque. L’intéressé lui manifeste ainsi sa générosité. Des fois, des cris de joie dominent les rythmes endiablés que crachent les baffles. Un peu plus loin, des volutes de fumée se mêlent à l’odeur de l’alcool ambiant. Sur la piste des couples s’enlacent. Des mains se cherchent. Se trouvent. Des corps frêles se trémoussent en narguant des compagnons bourrés de bière pour certainement masquer l’odeur insidieuse de la marijuana. Lire la suite sur Aïr Info
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