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Un rayon d’énergie verte à la COP22

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En dépit d’un esprit très business qui flotte sur Marrakech, quelques initiatives sont tout de mêmes venues rappeler que la COP reste un rendez-vous dédié au climat et à la protection de l’environnement.

Le rêve fou du pilote suisse Bertrand Piccard ne se limite pas à faire voler l’avion du futur à l’énergie solaire. Il croit fermement que le monde peut réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et le prototype inédit de l’avion solaire Solar Impulse le montre bien. C’est à bord de cet appareil que Bertrand Piccard et André Borschberg ont fait le tour du monde. La Fondation Solar Impulse né dans le sillage du développement de ce projet révolutionnaire a lancé ce vendredi 11 novembre l’Alliance mondiale des énergies renouvelables.

Cette alliance selon ses promoteurs vient combler un véritable vide. En effet, diverses alliances existent à travers le monde pour défendre différentes causes ou actions. Cependant, à l’heure où tous les pays du monde prennent conscience qu’il faut refroidir la planète, la Fondation Solar Impulse s’étonne qu’il n’y ait pas encore une alliance forte pour porter la cause des énergies renouvelables. L’Alliance mondiale des énergies renouvelables vient pour offrir des solutions concrètes afin de résoudre les nombreux défis liés à la décarbonisation du monde et à la fin du règne des énergies fossiles.

« Je vous fais la promesse que d’ici deux ans, 1.000 entreprises, entre grandes structures et start-up, auront rejoint l’Alliance. Une fois réunis, ces acteurs pourront réduire de moitié les émissions de CO2 » avance confiant Bertrand Piccard.

Cette foi en l’avenir radieux de l’Alliance mondiale des énergies renouvelables, le pilote suisse la tire de l’engagement 400 membres internationaux qui ont exprimé leur intention de se joindre cette initiative pour un monde plus vert. L’Alliance mondiale des énergies renouvelables lancé par un pilote met sans doute en lumière les efforts que le secteur du transport doit effectuer pour réduire ses émissions de CO2. A titre d’exemple, le transport aérien est responsable de 5% du réchauffement global causé par les activités humaines. Les améliorations technologiques et l’utilisation de source d’énergie plus propre pourraient aider à réduire les émissions de CO2 aussi bien dans le secteur du transport aérien mais aussi maritime et terrestre encore dominé des parcs auto vieillissants et polluants dans de nombreux pays en développement.

Le lancement de l’Alliance mondiale des énergies renouvelables a été salué par la présidente de la COP21 Ségolène Royal (ministre française de l’Ecologie). Elle a indiqué que cette initiative est salutaire d’autant plus que son lancement intervient dans un contexte où la tendance du réchauffement planétaire est de 3°C au lieu des 2°C souhaités à Paris malgré la ratification de l’accord de Paris par plus d’une centaine de pays.

Raïssa Banhoro envoyée spéciale

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