Si les sondages et le point de vue des politiciens décidaient du locataire de la Maison Blanche, il est évident que l’épouse Clinton serait la prochaine à recevoir les codes des missiles nucléaires des USA. Hélas le peuple souverain des Etats Unis en a décidé autrement.
Le candidat républicain Donald Trump est devenu officiellement le 45ème président des Etats Unis. Il sera le successeur de Barack Obama à la Maison Blanche. A 70 ans, les arguments du milliardaire ont séduit la grande majorité des électeurs. Il aura fait campagne sur les sujets d’actualité du moment en faisant l’effort de jouer sur les peurs de ses compatriotes et en proposant des solutions radicales pour redonner dit-il aux Etats Unis toute sa grandeur. C’est bien ainsi que les américains veulent voir leur pays : dominateur, gendarme du monde, inflexible face aux tyrans et aux présidents à vie des pays en développement. Si pour certains observateurs sa victoire face à la démocrate Hillary Clinton est une surprise, une poignée d’analystes savaient que Trump serait sur la plus haute marche du podium.
En effet, Donald Trump a constamment agité deux (2) épouvantails qui ont eu un effet immédiat sur l’électorat. Il s’agit de l’épineuse question de l’immigration irrégulière et celui de l’islamisme radical. Deux thèmes qui seront au cœur de toutes les campagnes présidentielles jusqu’en 2020. Les partis d’extrême droite en Europe surfent déjà sur cette vague. Les propos rassurants et conciliateurs de Hillary Clinton n’auront pas suffi à convaincre. Ce que les américains veulent c’est une main de fermeté face l’islamisme radical, l’arrogance de la Corée du Nord qui menace de représailles atomiques tout le monde et surtout ce que certains au pays de l’oncle Sam qualifient d’invasion de leur pays par les latinos. Trump « le maître chanteur » est aux affaires, un résultat qui inquiète outre atlantique en témoigne ce tweet du président François Hollande.
Il est clair qu’à travers le monde, une certaine inquiétude se lit sur les visages. Téhéran, Moscou, Pyongyang, Paris, Ottawa ou même encore l’Afrique…chacun se demande à quoi va ressembler la diplomatie américaine dans les prochains mois. Le monde n’a jamais été autant inquiété par une élection américaine. La question est de savoir si Trump sera si prompt à dégainer face aux ennemis de la démocratie et des Etats Unis ?
Ebony T. Christian
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