Un nouveau traitement pourrait prolonger la survie des femmes atteintes de cancer du sein même à un stade avancé.
Une étude suggère que l’association d’un traitement médicamenteux de base à l’hormonothérapie pourrait prolonger la survie de certaines femmes atteintes d’un cancer du sein avancé. Les femmes qui ont reçu du palbociclib et une hormonothérapie ont vécu jusqu’à 10 mois de plus que celles qui ont reçu un traitement hormonal seul. Voici les conclusions d’un essai clinique dirigé par des chercheurs de l’Institute of Cancer Research, à Londres, et du Royal Marsden NHS Foundation Trust.
Ce traitement a également retardé le moment où les femmes devaient commencer la chimiothérapie, ce qui a souvent des effets secondaires sur les patientes. Les experts indiquent que les résultats préliminaires de l’essai clinique sont très encourageants mais ils soulignent que le traitement n’est pas un remède contre le cancer du sein et ne fonctionnera pas forcément pour tout le monde.
L’essai clinique contrôlé par placebo a testé l’avantage d’ajouter du palbociclib au fulvestrant de l’hormonothérapie. L’essai portait sur 521 femmes atteintes d’un cancer du sein à un stade avancé mais à œstrogène-récepteur positif et dont les tumeurs n’avaient pas le gène HER2. Les cancers du sein à récepteurs œstrogéniques positifs sont la forme la plus courante de cancer du sein et représentent environ 70 % des cas. L’étude, dirigée par des chercheurs de l’Institute of Cancer Research, à Londres, et du Royal Marsden NHS Foundation Trust, a examiné l’effet du palbociclib sur la survie globale des femmes et la possibilité de retarder la chimiothérapie.
L’analyse a révélé que chez les femmes dont les tumeurs avaient auparavant bien répondu à l’hormonothérapie (410 des 521 femmes), le traitement a prolongé la survie de 10 mois à une moyenne de 39,7 mois, comparativement à 29,7 mois chez les femmes ayant reçu un fulvestrant et un placebo (pilule factice). Cependant, le traitement n’a pas prolongé la survie de ceux qui n’avaient pas bien répondu à l’hormonothérapie auparavant. Trois ans après leur participation à l’étude, 49,6 % des femmes ayant reçu à la fois du palbociclib et du fulvestrant étaient encore en vie, comparativement à 40,8 % des femmes ayant reçu le fulvestrant seul. Le groupe de femmes ayant reçu le traitement d’association avait également un délai plus long de neuf mois avant le début de la chimiothérapie.
Le professeur Charles Swanton, clinicien en chef de Cancer Research UK, a déclaré que les résultats étaient « très encourageants ». « Nous devons donc mieux comprendre les points faibles du cancer du sein et les exploiter pour développer des traitements encore plus efficaces à l’avenir ». L’étude a été publiée dans le New England Journal of Medicine et a été présentée au congrès de l’European Society of Medical Oncology à Munich, en Allemagne.
Ebony T. Christian
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