Le quinquennat du contrat de désendettement et de développement C2D en Côte d’Ivoire a été célébré le 28 juin dernier à la primature. Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly s’est défendu face aux sociétés civiles ivoirienne et française.
Le C2D est un mécanisme de refinancement par dons des échéances de dettes dues entre la Côte d’Ivoire et la France appelé contrat de désendettement et de développement.
« Il y a un vrai débat à savoir que faire entre investir dans les infrastructures et investir dans le social. Nous essayions en ce qui nous concerne de ne poser ni la nécessité d’investir dans des infrastructures parce qu’elle est nécessaire pour améliorer la compétitivité de l’économie ivoirienne » s’est défendu Amadou Gon premier ministre ivoirien face aux sociétés civiles de la Cote d’Ivoire et de la France, lors de la célébration de l’anniversaire du C2D.
Et d’insister sur le fait qu’investir dans les infrastructures permettrait à la Côte d’Ivoire d’être plus attractive afin que le secteur privé soit dans les meilleures conditions, ce qui lui permettra de créer des emplois pour la jeunesse. Cependant il a précisé que l’aide sociale n’est pas négligée car elle a doublé dans le budget de l’Etat de Côte d’Ivoire pour atteindre aujourd’hui 2.500 milliards FCFA.
Bien avant, le Président de la société civile française a indiqué que « nous sommes en Côte d’Ivoire pays qui a été déchirée par 10 ans de crise. Il faut donc aussi travailler pleinement à la cohésion sociale et au vivre ensemble » et d’ajouter que « nous savons que partout dans le monde la croissance à elle seule n’améliore pas le quotidien des ménages ni d’ailleurs celle des entreprises locales ».
Il a précisé que la priorité devant être toujours plus la lutte contre les inégalités et l’accompagnement de plus vulnérables.
Quant à Angèle Gnonsahé coordonnatrice de la société civile de Cote d’Ivoire (CSCI), avant son collègue français, a mentionné que « la société civile de Côte d’Ivoire a constaté que depuis la signature du C2D en 2012, l’aide public au développement s’est amenuisé et a complètement disparu. Nous voulons que ce principe doctrinal soit respecté et que l’aide publique au développement soit maintenue pour accompagner les projets C2D pour le bien-être des populations ».
Elle a fait cas du principe du C2D qui stipule qu’en plus de l’aide publique au développement, l’aide publique au développement doit être maintenue pour accompagner les projets C2D.
Le mécanisme d’allègement de la dette ivoirienne a consisté à une élimination simple à hauteur de 600 milliards FCFA et affecté 1.900 milliards FCFA sous forme de contrat de désendettement et de développement sur un stock de dette de 25.000 milliards de FCFA.
Raïssa Yao
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