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CPI : le rôle des journalistes dans la réconciliation en Côte d’Ivoire

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La responsabilité des médias dans la cohésion sociale en Côte d’Ivoire a été au centre d’une formation organisée par le Centre d’éducation pour une société durable (ESD) les 3 et 4 février 2018.

Les médias doivent mieux connaitre les textes afin de mieux informer le public au moment où la Côte d’Ivoire sort d’une grave crise post-électorale. Pour contribuer à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale, le Centre ESD a organisé les 2 et 3 février 2018 un atelier de renforcement de capacités des journalistes et professionnels média (bloggeurs et cinéastes) sur les procédures pénales nationales et internationales.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet Observateurs Citoyens soutenu par OSIWA. Pour Raphaëlle Kouassi, la présidente du Centre ESD, l’objectif est de donner les outils aux médias pour la production « de contenus objectifs pour participer à la réconciliation ». Jean-Claude Bayala, représentant le ministère de la communication, à l’ouverture de l’atelier déclaré que ce projet s’inscrit « dans une logique de paix, de réconciliation et de cohésion sociale ».

Les deux formateurs, Eric Aimé Semien (président de l’OIDH) et André Sylver Konan (Journaliste et analyste politique), ont édifié la vingtaine de participants sur les procédures pénales au niveau de la justice nationale et de la Cour pénale internationale (CPI). « Je pense que les journalistes gagneraient d’abord à se former » sur les règles de déroulement des procès, conseille Eric Aimé Semien. « Une mauvaise information diffusée peut être source de querelle, de conflit, de division dans une société ivoirienne où le tissu social est encore très fragile. Donc les journalistes doivent faire attention », prévient-il.

André Sylver Konan exhorte les médias à plus de responsabilité dans le traitement de l’information : « Ils doivent prendre conscience du pouvoir qui est le leur, c’est-à-dire le pouvoir d’agir sur les opinions des uns et des autres et le pouvoir d’influencer les décisions ». L’analyste politique rappelle que les journalistes doivent rester fidèles aux faits et aussi honnêtes dans leurs commentaires.

Anderson Diédri

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