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FESPACO : en compétition par amour

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Le festival du cinéma africain se poursuit à Ouagadougou sous fond d’exercices de simulation d’attaques terroristes qui ont débuté lundi sur différents sites sensibles.

Après le Rwanda et le Burkina Faso qui sont entrés en lice pour la course à l’Etalon d’or de Yennenga, Eburnie Today s’attarde sur deux films d’amour en compétition ou plutôt qui parlent d’amour. Rafiki, un film kényan réalisé par Wanuri Kahiu et sorti en 2018 était le premier film kényan à être sélectionné au festival de Cannes.

Ce film est inspiré du livre Jambula Tree, écrit par Monica Arac de Nyeko et récompensée par le prix Caine 2007. Fortement critiqué et censuré au Kenya parce que mettant en scène une relation amoureuse entre lesbiennes, le film présent au FESPACO a été shortlisté au Oscar pour dans la catégorie meilleur film étranger. C’est une histoire d’amour entre deux filles dans un environnement clos dans un quartier de Nairobi au Kenya où tout le monde se connait et où tout le monde sait tout. Résultat : une histoire d’amour impossible !

Autre périple d’amour dans un autre pays cette fois ci avec Les Armes Miraculeuses de Jean Pierre Bekolo. Le film, en anglais, se déroule dans l’Afrique du Sud des années 1960 avec trois femmes qui sont amoureuses d’un homme noir condamné à mort par le régime Apartheid.

Ce poète est campé par Emile Abossolo Mbo qui fait briller la flamme de l’amour dans le cœur de sa femme, sa prof de français (une étudiante) et une belle blonde, venue le soutenir dans son combat. Un séducteur dans le couloir de la mort rendu encore plus charmant par sa tenue orange de prisonnier.

Des exercices militaires pour rassurer

L’armée burkinabé sécurise le FESPACO

Ces exercices mobilisent plusieurs centaines d’éléments des forces de défense et de sécurité qui collaborent avec des experts américains. Le ministère de la Sécurité dans un communiqué parle d’exercices « grandeur nature » qui vont permettre de tester les dispositifs burkinabés face aux menaces d’actions terroristes. Les simulations sont basées sur plusieurs scénarios qui reproduisent différentes situations d’attaque d’un commando. Elles impliquent des cas où des blessés et des autorités doivent être évacués et la zone mise sous control rapidement par les forces spéciales.

Sur le site de l’Université de Ouagadougou 2, situé à la périphérie nord de la capitale, l’exercice consistait en une attaque terroriste fictive par un « commando de terroristes ayant fait usage d’engins explosifs ». Le périmètre de la simulation a été interdit à la circulation et un dispositif sécuritaire déployé. Trois autres exercices sont prévus jusqu’au 28 février, dont un au palais des sports de Ouagadougou 2000 (6.000 places), qui abritera la cérémonie de clôture de la 26e édition du FESPACO qui s’achève le 2 mars.

Ab Bakhary, envoyé spécial à Ouagadougou

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